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Comité IUTiens en lutte anti-CPE

31 mars 2006

La voix des sages.....

Suite au vote des iutiens, il a été décider de suivre la mobilisation. Les iutiens se sont rallier à Renaudel et suivent désormais le mouvement au QG de Renaudel. Prochaine AG lundi 3 : 9h30 à Renaudel. Pour plus d'infos n'hesitez pas aller sur le site : http:// www.bordeauxengreve.org N'oubliez ce soir : Manif spontanée après l'intervention de notre cher animateur national !!!!
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27 mars 2006

L'IUT n'a pas dit son dernier mot !!!

De retour de stage, les premières années animation veulent reprendre le flambeau de la mobilisation. Ainsi ce matin, une soixantaine d'iutiens se sont retrouvé pour s'informer sur le mouvement et aussi pour préparer la manif de demain. Organisés en comissions, ils ont également préparé pour jeudi prochain une journée d'information, de débats et proposent un vote à bulletin secret pour decider du devenir de la mobilisation à l'IUT. S'inscrivant toujours dans une volonté participative, laissant à chacun libre choix de s'exprimer, cette nouvelle vague d'iutiens prouve une nouvelle fois leur envie de s'inscrire dans une citoyenneté la plus démocratique et paticipative qu'il soit.

"Ainsi va la vie , ainsi va le vent, le roseau se plit et le chêne se fend" (Les épis noirs)

11 mars 2006

le gouvernement se tourne vers la répression!

le gouvernement se tourne vers la répression! c'est un nouveau tournant.... attention !

200603101.obs5368 20060310.obs5367

des étudiants tentent de rejoindre les autres étudiants barricadés dans la sorbonne.

8 mars 2006

decompte des votes des iutiens du lundi 6 mars fait en A.G

Face aux critiques essuyées le jour du blocage et pour cerner les motivations de l'ensemble des étudiants nous avons organisé une consultation dans les classes pour voter oui ou non la reconduite du muvement de grève jusqu'au 10 mars et les modalités de l'action à l'IUT:

Ont  eté proposé au vote des étudiants:

une plateforme de revendication commune et des modalités d'actions votée en A.G  à 60 personnes:

Il y avait 96 votants pour ces questions(4 classes d'étudiants de deuxième année d'animation sur les 4 existantes et les 2 classes de GDAH gestion développement et action humanitaire 1ère et 2ème année  )

la plate forme

retrait de la loi sur l'égalité des chances: 82 pour; 1 contre;5 abstentions;8 ne prenant pas part au vote(NPPV)

Abrogation du CNE: 76 pour; 0 contre; 5 abst;14 NPPV

Etablissement d'un plan pluri annuel de création de postes dans le secteur public socio-éducatif à la hauteur des besoins:

72 pour; 1 contre;9 abst.;  18 NPPV

Démission du gouvernement: 47 pour;2 contre;9 abst.38 NPPV

La plate forme est donc adoptée.

Les modalités d'actions:

Grève: 62 pour; 3 contre; 12; abst;19 NPPV

totale: 21 pour;33 contre; 28 abst;14 NPPV

partielle(tournante):43 pour; 6 contre; 25 abst; 22 NPPV

Occupation:61 pour; 14 contre; 17 abst; 4 NPPV

totale:22 pour ; 17 contre; 19 abst.;38 NPPV

tournante:27 pour; 5 contre; 7 abst.;57 NPPV

Blocage: 23 pour; 19 contre; 10 abst.; 44NPPV

toute la semaine: 15 pour; 12 contre; 17 abst.52 NPPV

les jours d'actions:48 pour; 11 contre; 18 abst. 19 NPPV

filtrants :32 pour, 16 contre; 16 abst.; 32 NPPV

les personnes ne prenant pas part aux votes sont celles qui soit faute d'une proposition par les senseurs soit d' une façon volontaires n'ont pas participé au vote de ce point.

Il ressort donc de cette consultation que la grève continue à l'IUT et que l'occupation jour et nuit se poursuivra (au moins!!) jusqu'au vendredi 10 Mars et que l'appui des étudiants est acquis pour une majorité relative des étudiants.

8 mars 2006

Voilà un apercu des facs mobilisées en France

carte7mars

Voilà un apercu des facs mobilisées en France aujourd'hui 8 Mars 2006

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3 mars 2006

Aujourd’hui, vendredi 3 mars 2006, une action forte mais non violente, remarquée mais non bruyante BRAVO AU PETIT GROUPE INTER

Voilà, voilà, ….. le petit groupe vient de revenir…. Ils ont l’air heureux…. Mais que s’est il donc passé dans cette rue Saget ????

Eh bien voilà, ce groupe d’une trentaine de personnes étaient tous en noir pour réaliser une haie d’honneur silencieuse, morbide aux personnes qui se rendaient à l’ANPE pour la fameuse inauguration…. Au milieu de la rue, ils avaient déposé le corps inerte d’un pauvre étudiant « tué par le CPE ». Afin que l’action puisse permettre le dialogue en plus de la visibilité une table d’information (afin de renseigner les personnes du pourquoi de cette action et des autres déjà réalisées ) était tenue par un étudiant de Bordeaux III et celui de Bordeaux IV…. Puis une délégation (2 iutiens, 1 étudiant de Bdx III et encore et toujours le même de Bordeaux IV) est allée discuter avec le Préfet ( juste pour laisser le temps à 10 voitures de police, et 5 fourgons de les rejoindre sur les lieux...)

Mais laissons parler les principaux concernés qui étaient au cœur de l’action:

"On m'a marché dessus" (iutien tué par le CPE)

"je suis épuisée(...) j'ai beucoup aimé la discussion avec le "chef de la police" qui a su nous montrer son soutien (comprenez l'ironie dans la réponse)" (une participante à la haie d'honneur)

" le préfet avait plutôt l'air d'en avoir rien à faire" (le fameux K. de Bdx IVà propos de la discussion avec le préfet)

3 mars 2006

COMPTE RENDU JOURNEE 2 MARS

Le petit groupe des Iutiens était en train de déguster tranquillement son couscous mijoté par quelqu’uns et unes afin d’inaugurer la cuisine autogérée quand la nouvelle survint: Gilles de Robien , le ministre de l’éducation était en train de déjeuner à quelques kilomètres de l’ IUT occupé à la Taverne du 7ème art à Talence….. leur sang n’a fait qu’un tour et semblables à Lucky Luke , un petit groupe d’une quinzaine de personnes s’est rendu sur les lieux

Mais…… voilà, tout ne peut être parfait et à leur arrivée le ministre venait de finir son repas en ne laissant traîner sur place que quelques camions et leur équipage de la police nationale (7 au dire de certains témoins)…..

Cela ne leur a pas empêcher de garder espoir, intrépidité et volonté….une petite délégation est repartie à l’action pour rejoindre un groupe de jeunes lycéens mobilisés qui avaient prévu d’organiser à 17h un seeting devant le MEDEF. Arrivée au Quinconces : 7 lycéens seulement sur place……le groupe s’est peu à peu renforcé en nombre ( pour atteindre 40 personnes) mais il a quand même était décidé de suspendre l’action : après réflexion, il semblait évident à la majorité que ce mouvement  permettrait au mieux une rencontre peu amicale avec les « forces de l’ordre » ( pas assez nombreux pour se faire entendre, pas de médias prévenus,…)

Pendant que ce groupe revenait de la seconde désillusion de la journée, 5 personnes se sont rendues à l’AG de Bordeaux III…. Objets des débats: reconduction de l’occupation de l’amphi 700, les actions de tractage à mener, mais surtout la participation à une action à l’occasion de l'inauguration d'une « plate forme Vocation » par le préfet….. il a été voté que des étudiants (une commission) de Bordeaux III participeraient….

Le soir après retour des troupes des « différents champs de bataille », une petite réunion s’est déroulée afin d’organiser les journées d’actions suivantes : bilan de la journée, préparation d’une action Choc vendredi 3 mars……., organisation de la manif du 7 mars (idées d’une manif plus originale???....), etc. La commission de bordeaux III nous a rejoint à l’IUT pour qu’une organisation commune soit prévue pour le lendemain pour l’action à l’ANPE .........

   

2 mars 2006

compte rendu de la réunion de mercredi 22 février

Etaient présents une 50aine de personnes ; un professeur, des étudiants en carrières sociales, en journalisme, en mesure physique, de BDX 4.

1er point abordé : Réunion des professeurs de l'iut CS

Lors de cette réunion, les professeurs ont décidés de ne pas pénaliser les étudiants mobilisés. Les partiels prévus les jours de mobilisations seront reportés.

2ème point : Des problèmes de coordination

Les personnes souhaitant se mobiliser ne savent que faire quand elles nous rejoignent.  Elles éprouvent donc des difficultés à rester. On manque de lisibilité. Une proposition a été faite afin de corriger  ce défaut : mieux définir les tâches à faire et annoncer le nombre de personnes nécessaire à les réaliser. Les personnes se positionnent et informent de ce qu'elles feront.

3ème point : répartition des grévistes sur les tâches

La question s'est posé sur les actions à faire : faut-il informer un maximum de personnes en envoyant beaucoup de grévistes diffuser des tracts et discuter dans les facs et iuts ?

ou garder des personnes sur l'iut car un des objectifs est d'investir l'iut afin de créer un lieu de réflexion et d'échange.  Il a été décider que des personnes resteraient sur l'iut afin de présenter nos actions aux personnes qui viendraient.

4ème point :Quelle mobilisation ? comment et jusqu'à quand ?

Prolongeons nous la grève et l'occupation de l'iut jusqu'au 7 mars sachant que nous nous mobilisons contre la globalisation de précarité. Jeudi 23 février est une journée importante (mobilisation nationale). Il est important de se positionner d'après certains.Bloquerons nous l'iut demain ? Aucun  vote n'est fait. Le débat est reporté.

5ème point bilan de la journée :

Renaudel : une délégation s'est rendue à l'iut de journalisme Michel de Montaigne afin de les informer de notre action et de diffuser des tracts. Une AG a été organisé. 60 personnes sur 600 y ont assisté. Un préavis de grève a été voté.

Théâtre d'intervention : un groupe s'est constitué afin de proposé un moyen d'information alternatif : le théâtre invisible et le théâtre d'intervention. Le théâtre invisible consiste à informer sensibiliser et informer des personnes sans qu'elles s'en rendent compte. Le théâtre d'intervention lui consiste à jouer une saynète qui va engendrer un débat ou une discussion.

Le groupe s'est rendu dans le tram et à joué une personne en CNE qui venait de se faire licencier par téléphone. L'actrice commence à raconter son histoire à ses amis. Ensuite intervient une autre actrice (les gens ne savent pas qu'elles jouent) qui leur annonce la mobilisation à l'iut. Ce moyen ne touche que très peu de personnes (5 personnes au plus qui sont à proximité des comédiennes). Après avoir fait ce bilan, toujours dans le tram elles ont fait un « avis à la population » qui  expliquait le CPE et à annoncer la mobilisation. Ce moyen est beaucoup plus efficace du fait que les gens sont surpris et respectent l'annonce en écoutant.

AG du comité contre le CPE :

Une délégation s'est rendue à cette réunion. Le mouvement continue. Demain, jeudi, une AG à 12h30 est prévue juste avant la manif afin de voter l'orientation de la mobilisation. Le même que celui de l'iut s'est posé (occupation, blocus ?). le comité souhaite que l'iut soit présent à l'AG.  L'idée d'avoir des représentants de l'iut au comité est soumise.

Dernier point : Blocage ou occupation de l'iut  ?

Ce débat qui avait été abordé informellement est abordé. 3 propositions sont soumises avec arguments : 1) pas de blocage, souhait d'être cohérent et démocratique. Le blocage a été refusé  avant les vacances en AG, on ne peut revenir dessus. C'est bafoué la liberté individuelle.

2) Blocage de l'iut jusqu'.. ? Les 3 jours durant lesquels nous nous sommes mobilisés n'a pas agrandi le mouvement. Il faut faire une action plus importante et permettre aux personnes qui ont peur des sanctions de se rendre à la manifestation.

3) Blocage test : un blocage qui serait seulement mis en place jeudi afin de voir quels effets cela produit.

Le blocage test a été voté à la majorité relative.

2 mars 2006

Infos

Bonjour à tous


Quand on est jeune, on a tendance à accepter l'idée de travail comme
elle
nous est assignée par nos employeurs. Le projet de loi concernant le
Contrat
Première Embauche qui vise à généraliser la précarité de l'emploi et de
ses
conditions de vie renforce cette idée de fatalité. Pour nous
association
d'éducation populaire, il nous donne l'opportunité de pouvoir réfléchir
à la
question, se positionner et surtout de repenser notre imaginaire ? Quel
monde du travail souhaitons-nous pour demain ? Les statistiques
montrent que
les lycéens travaillent plus que leurs parents et que l'âge d'accès à
un
travail stable et bien rémunéré est sans cesse repoussé. Faut-il
attendre d'avoir
30 ans pour accéder à un travail de qualité ? Peut-on agir ? Peut-on se
permettre de penser à autre chose qu'à sa carrière ? Faut-il se former,
se
déformer, se conformer et même, pourquoi pas, refuser le travail ?

Maintenant, plus que jamais, parce qu'il faut être là et que chacun
d'entre
nous à son mot à dire pour l'avenir, mobilisons-nous !!


Lundi 6 mars 2006 à 19h00 à Mattéotti, les EEDF et l'AFEV afin de
réveiller
les consciences et mobiliser les troupes organisent :

  a..     Projection du film de Pierre Carles ''Attention Danger
Travail''
  b..     Débat
  c..     Préparation de la manifestation du 7/03
Vu que nous pourrons pas nous remplir uniquement l'esprit, nous vous
proposons de faire l'auberge espagnole (chacun emmène un plat).

Tout en comptant sur toi, tes amis étudiants, chômeurs, lycéens,
retraités,
Rmistes, travailleurs en CDI en CDD ou en formation,
Tous ensemble,
Amitiés militantes,

Olivier Gallet
Permanent Régional
EEDF Région Aquitaine

Permanence EEDF région Aquitaine
50, rue Giacomo Mattéotti
33100 BORDEAUX

Courriel : aquitaine@eedf.asso.fr

Tel : 05 56 86 41 57
Fax : 05 56 32 28 88
Ouvert du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h30 et
de 13h30 à 17h30

22 février 2006

Réunion du 22 février

MARDI 22 FEVRIER 2006

REUNION 18H00- 20H00

La réunion commence par un compte rendu de la journée par commissions.

Commission logistique :

Malgré que la veille, tout s’est relativement bien passé dans la soirée, il reste essentiel de rappeler que l’occupation des locaux de l’IUT est une zone de travail et non de débauche. Il faudra donc tempérer les personnes présentes dans les locaux de l’IUT.

La récupération de matériel se déroule bien, un mégaphone sera normalement disponible le lendemain.

      Commission Communication interne et externe :

…ont démarché dans les classes de l’IUT afin d’informer sur la mobilisation contre le C.P.E, et le travail qui est fait pendant l’occupation des locaux. Les réactions ont été positives, beaucoup d’encouragement, de questions, d’idées et de propositions en ce qui concerne la communication.

Toutefois, d’autres filières telles que Inforec ou les formations continues ont souligné le manque d’informations concernant le mouvement dans les zones proches du secrétariat.

Des mails diffusant les programmes d’action du comité, l’explicatif du mouvement ainsi que l’emploi du temps de la semaine ont été envoyé aux universités de Bordeaux I, II, III et IV ; le mail sera imprimé et affiché.

Une nouvelle adresse mail a été créée sous le nom de « mobilisation étudiante », dénomination plus neutre.

De nombreux contacts ont été récupérés, notamment ceux des universités et de nombreux professeurs de l’IUT Carrières Sociales.

Melle … souligne le nombre insuffisant de tracteurs pour l’étendue de la zone Bordeaux III et IV. Elle propose que les tracts et les affiches soient faites la veille de la distribution, dans la soirée, et que 30 à 40 personnes s’unissent le lendemain pour tracter dès 10h00, puis à 12h00.

M. … explique ensuite qu’il faut appuyer la communication sur la soirée du lendemain, le mercredi 22 février, qui proposera des tables rondes, ainsi que des concerts.

Melle … rejoint Melle … en disant que le premier tractage de la journée est inefficace lorsqu’il intervient à 16h30 et propose de travailler le soir même sur la confection de panneaux en direction des facs et des lycées.

M. … ira plus loin en affirmant qu’il est nécessaire de planifier toute la journée du lendemain la veille au soir.

M. … rebondit sur l’intervention de Melle … en ajoutant qu’il ne faut pas afficher en dehors des panneaux prévus à cet effet, car l’U.N.I les enlève.

En même temps, il pourrait se révéler bénéfique d’installer des panneaux d’informations sous le préau de Bordeaux  III, car il y a énormément de passage. De même pour la zone de Cirtaki, qui, on le suppose, brasse une population qui ne semble pas être touchée par la mobilisation. Un crieur pourrait éventuellement y diffuser des informations.

Il est ensuite souligné qu’un travail de communication et d’affichage a été effectué aux environs de certains lycées, dont les directeurs refusent tout élément informatif sur le mouvement. Il s’avère alors que le CROUS des Capucins est un lieu bénéfique à la tractation.

M. … intervient en émettant la suggestion suivante : il se propose d’amener avec lui un étudiant actif du mouvement pour l’accompagner faire une diffusion à la radio Clé des Ondes le lendemain de 17h45 à 18h30 afin de présenter le mouvement. Il sera présent le mercredi 22 février dans les locaux de l’IUT à partir de 13h30.

On souligne alors que Radio Campus se joindra à nous le soir même pour fixer un rendez-vous de passage radio pour le jeudi 23 février, de 13h00 à 14h00.

M. … nous présente alors la chemise itinérante qui est en instance de création et qui accompagnera bientôt les passages radios ou divers interventions auprès des médias. Elle contiendra plusieurs informations concernant le mouvement, ainsi que les comptes rendus de réunion.

Nous nous préoccupons par la suite du buffet du soir ; il sera composé d’une soupe, de sandwichs, de pâté…

Deux étudiants de Bordeaux II demandent alors la confection d’une cagnotte commune qui servirait à financer les frais de photocopie. Ils nous informent qu’il ont effectué plusieurs interventions en amphi dans leur université auxquelles les étudiants ont été plutôt réceptifs.

Melle … évoque ensuite la nécessité d’accompagner nos supports d’information par des plans indiquant la situation de l’IUT Carrières Sociales.

M. … suit en proposant la confection d’une signalétique fléchée sur le sol à l’aide de bombes de peintures phosphorescentes ou de chatterton. Il recadre ensuite la réunion en répétant qu’il est essentiel ce soir de faire le point sur chaque commission. Il termine en soulevant une interrogation quant à l’organisation des débats du soir même ; devront-ils se faire en petits ou en grands groupes ?

La Commission communication interne et externe reprend en nous apprenant qu’une demande auprès des professeurs de l’IUT Carrières Sociales a été effectuée, leur proposant de bien vouloir mettre les cours de la semaine sur internet.

M. … intervient en saluant l’effort fourni par les commissions, mais en affirmant aussi qu’il faut encore mobiliser les personnes pour le lendemain et le jeudi 23 février.

La Commission Analyse de la presse nous fait part d’une information importante. D’après différents journaux tels que Libération ou Le Monde, les propositions du P.S suite à la motion de censure sont divisées et portées par D. Stroskan, J. Lang, F. Hollande et par A. Montebourg. Mais, globalement, elles promotionnent le C.D.I, mais aussi les allègements fiscaux. Aussi, les propositions du P.S reprennent bizarrement les termes d’une étude sur l’insertion professionnelle des jeunes, le rapport Proglio, qui a été rapidement occulté par le gouvernement lors de l’application du 49.3. La Commission se propose d’approfondir le sujet.

Un étudiant de Bordeaux II propose de créer des groupes de travail afin de proposer des alternatives au C.P.E.

M. … propose de se pencher sur les tableaux comparatifs des différents contrats de travail en soulignant que beaucoup d’erreurs circulent sur les définitions exactes des différents contrats.

Melle … rajoute que les C.N.E et les C.P.E sont des C.D.I, et que l’intervention de la juriste qui se déroulera le lendemain éclaircira plusieurs points qui sont flous pour tout le monde. Elle expliquera les conditions de licenciement, comparera point par point les C.N.E, C.P.E et C.D.I… Melle … nous incite à lui soumettre d’autres questionnements afin que la juriste prépare ses réponses.

Ensuite, M. … rappelle que notre mouvement a tendance à oublier les personnes qui sont autour de nous, et qu’il faut faire un effort pour aller vers les gens.

Melle … reprend en disant que beaucoup d’individus ne s’investissent pas dans le mouvement pour des raisons de surcharge de travail scolaire.

Melle … ajoute qu’il serait peut-être nécessaire d’accentuer la sensibilisation sur les étudiants de Carrières Sociales.

Tout le monde s’accorde pour dire que la mobilisation pose problème et questionne. Nous remarquons que la majorité des gens sont avec nous, mais dans l’âme, et pas dans l’acte, freinés par des contraintes d’ordre scolaires surtout. Il est aussi évoqué que la passivité des individus se révèle être un frein à notre travail et à nos efforts. Cette situation, malgré qu’elle suscite la compréhension, attise aussi la fatigue et l’énervement.

Melle … conclue en affirmant qu’il est nécessaire que le mouvement soit actif tout le temps et surtout omniprésent.

M. … rappelle que l’appui des gens extra IUT est proprement un atout pour le mouvement.

Il est alors ajouté que les étudiants ont des difficultés à s’investir dans la durée, mais qu’ils seront amplement présents lors de la manifestation du jeudi 23 février.

Nous évoquons ensuite la durée d’occupation des lieux. Certains affirment que plus le mouvement perdurera, plus il sera crédible. Mais, à l’inverse, il pourrait entrer dans la monotonie et ne plus suscité d’intérêt pour personne.

Melle …nous évoque le manque de mobilisation de la part des étudiants en GDAH de l’IUT Carrières Sociales. Ceux-ci ne sentiraient pas le besoin d’adhérer au mouvement, car, il y a , selon beaucoup d’entre eux, d’autres lois qui passent, d’autres problèmes majeurs en France et ailleurs qui méritent tout autant, voire plus d’attention. Aussi, le combat, selon eux, serait vain. Nous répondons alors que nous tentons actuellement d’élargir les revendications du mouvement à la politique française de précarisation et de discrimination qui est mise en place depuis plusieurs années. Aussi, nous ne pouvons nous éparpiller, car, le mouvement en perdrait toute identité.

Melle … nous confie alors qu’elle se sent maintenant plus apte à accepter la conflit avec autrui. Elle avoue alors que le blocage des établissements serait sûrement propice au développement de la mobilisation.

Melle …, étudiante en Mesures Physiques nous apprend que son établissement a mis en place un système de notation discriminante en rapport avec les absences des élèves.

Melle … ajoute alors qu’il faut radicaliser le mouvement afin de ne plus laisser d’alternatives aux autorités scolaires.

M. … nous rappelle que le conflit fait partie intégrante de la profession d’animateur.

POINTS ESSENTIELS :

-                     Eviter tout débordement quant à l’occupation des locaux,

-                     Redoubler d’efforts quant à la sensibilisation des personnes, provoquer la mobilisation.

-                     Rester en contact avec notre réseau

-                     Organiser la veille la journée à venir

-                     Repérer d’autres lieux propices à la communication

-                     Mieux indiquer géographiquement notre siège

-                     Rester bien informés

-                     Se questionner quant à la radicalisation du mouvement

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